La construction hors-site représente une solution pragmatique et pertinente pour relever le défi de la productivité et des transitions environnementale et numérique du secteur de la construction. Elle adresse aussi bien la construction de bâtiments neufs que la rénovation.
L’objectif ?
S’affranchir des aléas climatiques, réduire les coûts, réduire les délais de mise en œuvre, diminuer la pénibilité des chantiers, limiter les nuisances pour les riverains, en renforçant un haut niveau de qualité des ouvrages. Et limiter l’impact carbone de la construction en général, surtout avec les techniques utilisant du bois et des matériaux bio-sourcés, en massifiant l’offre disponible.
Comment ?
En pré-fabriquant des éléments dans un atelier ou une usine dans de meilleures conditions que sur chantier, pour ensuite les assembler rapidement sur le site de construction cible.
La construction hors-site s’appuie souvent sur des gammes de modules proposés par les différents fabricants. A ce titre, on parle aussi souvent de construction ‘modulaire’ qui autorise une plus ou grande liberté architecturale selon les offres. On distingue généralement le ‘modulaire 2D’ qui produit des aires en sortie d’usine, du ‘modulaire 3D’ qui produit des volumes.
La construction hors-site peut concerner les constructions en béton, à ossature bois, ou hybrides.
Principaux avantages
- Réduction de l’impact environnemental, en particulier si ossatures bois
- Réduction des coûts
- Gain de temps
- Flexibilité de l’offre
- Précision
- Meilleure qualité
- Réduction des déchets
- Chantier plus sécurisé
L’avenir de la construction
La construction hors-site, ou encore construction modulaire, fait partie de ce que l’on nomme les ‘NMC’, Nouvelles Méthodes de Construction. Son développement au niveau mondial est exponentiel, le cabinet Mc Kinsey prédit 20% de bâtiments construits Hors-site d’ici 2030. En France aujourd’hui elle ne représente environ qu’un à deux % du secteur.